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Il s’agit du projet de gouvernance numérique d’un montant de 35 millions de dollars et du projet d’investissement compétitive des entreprises en Centrafrique chiffré à 30 millions de dollars.

La Banque a apporté, par le passé, des appuis à la RCA dans le domaine du renforcement des capacités institutionnelles que dans celui des réformes économiques et financières. Elle en a tiré de nombreux enseignements, qu’elle a capitalisés dans la préparation de la présente opération. Dans un échange avec les journalistes tenu le vendredi 6 mai 2022 à Bangui, le Représentant Résident de la Banque Mondiale en Centrafrique, Han Fraeters, a présenté les deux nouveaux projets que la Banque Mondiale a approuvée par un don de 35 millions de dollars au profit du projet de gouvernance numérique du secteur public et 30 millions de dollars pour le projet d’investissement et de compétitive des entreprises et pour la création d’opportunité d’emploi en faveur des jeunes.

En effet, la RCA a été marquée par plusieurs années de conflits armés, qui ont détruit le tissu économique et social, et affaibli considérablement les institutions de l’État. Face à cette situation, les autorités centrafricaines se sont engagées dans une dynamique de reconstruction rapide visant, entre autres, à rétablir l’autorité de l’Etat et la capacité de l’État à fournir les services essentiels de base aux populations et aux opérateurs économiques. Mais pour assumer cet engagement, les autorités centrafricaines ont besoin d’un appui conséquent et coordonné des partenaires au développement  notamment de la Banque Mondiale qui est le chef de file de coordination entre ces partenaires, car le pays reste très fragile malgré les progrès enregistrés dans le processus de réconciliation nationale et des reformes budgétaire pour améliorer les fonctions de gouvernance des finances publiques, et sur le plan de la stabilité macroéconomique.

Fort est de constater que cette gestion des finances publiques (GFP),présente encore des faiblesses au niveau de la préparation, de l’exécution, et du contrôle budgétaire et l’essor du secteur privé qui est contraint par des défis structurel, leur accès limité au financement, des infrastructures inadaptés et des compétences insuffisantes, un environnement légal,
réglementaire et institutionnel peu incitatif.

La Banque Mondiale, partenaire socioéconomique de la RCA s’engage à soutenir les efforts du gouvernement à sortir de l’impasse budgétaire à travers des programmes de reformes flexible c’est-à- la question de la transparence dans l’appui budgétaire.

A noter également lors de cet échange, le Représentant Résident de la Banque Mondiale a rappelé la position de la Banque Mondiale face à la décision du Gouvernement sur la loi régissant la CRYPTOMONNAIE en République Centrafricaine, il a déclaré clairement que la Banque Mondiale n’a été consultée ni associé à la discussion d’adoption de cette nouvelle monnaie électronique. Mais il reprise quelques imperfection que cette CRYPTOMONNAIE pourrai éventuellement causée à savoir : son lacune environnementale, l’accès des ménagers au ressources financière etc…

Par ailleurs, les détails sur les Projets de gouvernance numérique et la compétitivité des entreprises et l’emploi

  1. Le projet de gouvernance numérique du secteur public a pour objectif :
  • D’améliorer l’efficacité et la transparence de la gestion des ressources publiques,
  • De jeter les bases de la gouvernance numérique pour la prestation de service publics de confiance et inclusifs.

Ce projet va permettre également les paiements des salaires des fonctionnaires à distance depuis leur lieu d’affectation.

  1. Le Projet d’investissement et de compétitivité des entreprises et pour l’emploi :
  • Vise la mise en œuvre de réformes permettant l’investissement,
  • L’amélioration de l’accès au crédit et le soutien aux PME et aux jeunes travailleurs.

Les bénéficiaires de ce projet seront des jeunes à la recherche de renforcer leur compétence sur le marché de l’emploi, les PME et les grandes entreprises. La composante des volets de renforcement des capacités des entreprises dans le domaine de la gestion, du marketing, de la finance, de la planification d’entreprise et des compétences numériques.

Des programmes d’insertion économiques sont prévus pour environ 1900 apprentis diplômés avec au minimum 514 entreprises locales pour assurer la formation ou embaucher dans les métiers sélectionnés.

Aubin NDATA

 

 

 

 

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