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Du 17 au 20 septembre 2020, une délégation du parti Kwa na Kwa (KNK) a séjourné à Bossangoa, chef lieu de la préfecture de l’Ouham (Nord de la RCA). Le président fondateur du KNK, François BOZIZE YANGOUVONDA, a fait le déplacement.
L’ex‐président François BOZIZE, de retour en Centrafrique en décembre 2019, se rend dans le chef lieu de son village natal, pour une visite de courtoisie. L’enjeu de ce déplacement de trois jours est de réactiver les activités du parti KNK à Bossangoa et ses périphéries. La mobilisation a Bossangoa est faible contrairement à Bouar où l’on a noté une forte mobilisation des populations venues acclamer l’entrée dans la ville du leader du KNK.
Du coté de la cellule de communication du parti KNK, aucune note explicative de la mission n’est dévoilée sur la page facebook du KNK, que des images avec quelques légendes. Pourquoi le déplacement de Bozizé n’a pas fait de bruit sur les réseaux sociaux comme ce fut le cas à Bouar ?
De l’avis d’un habitant de Bossangoa, « l’ex président Bozizé, n’est plus populaire comme auparavant. Sa chute du pouvoir a causé beaucoup de mal à ses parents et concitoyens de Bossangoa et les environs, il est devenu impopulaire ». Qu’à cela ne tienne, ses sympathisants ne baissent pas les bras.
Les populations de la ville de Bossangoa ont payé un lourd tribu dès la prise du pouvoir en mars 2014 par la coalition rebelle SELEKA. Des maisons détruites, des femmes, enfants, vieillards assassinés – d’autres personnes ont trouvé la mort dans les deux conteneurs installés à la mairie de Bossangoa et qui servaient de geôles à l’époque des rebelles seleka. Des corps humains en vie ou sans vie étaient jetés dans la rivière Ouham. « Une tragédie difficile à oublier », a expliqué un ex‐combattant d’un groupe armé.
Terence GAVENNE.
Crédit photo : Presse KNK
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