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16 février 2019-(LANOCA)-  Ces derniers temps , un contentieux oppose le Ministère de la Santé et la société pharmaceutique indienne "Roffe Pharma" installée à Bangui, il y’a de cela 15 ans. Ce différend est devenu sérieux avec l’Arrêté N°071 du Ministère de Santé publique, fermant la société Roffe Pharma pour « introduction et vente de faux médicaments en RCA », suite à  un contrôle fait par le Centre Cameroun Baptist.

L'avocat-Conseil de " Roffe Pharma", Louis Albert Gobi, est monté aux créneaux ce samedi 16 février 2019, lors d'une conférence de presse pour s'expliquer sur ce contentieux en recadrant le contexte.

Dans cette affaire en cours,  tout serait fomenté pour nuire à  la société Roffe Pharma. Le centre Cameroun Baptist Convention, qui est un dispensaire, n’est pas un Laboratoire pré-qualifié voire accrédité par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à  faire ce type de travail.

Une plainte a été déposée au tribunal administratif dont aucune preuve n'est prouvée, car  le Tribunal Administratif, après avoir entendu Roffe Pharma en sa demande et le Ministère de la Santé et de la Population en son audience, le 16 Janvier 2019, a ordonné le sursis à  exécution de l’arrêté ministériel en attendant d’aller au fonds sur la question d’annulation dudit arrêté. Il faut entendre par sursis à  exécution la suspension des effets de l’arrêté

(cf. Loi portant Organisation et Fonctionnement des Tribunaux Administratifs en Centrafrique) ;

Me Louis Albert Gobi, Avocat-conseil de la société Roffe Pharma
Selon l’Avocat- Conseil de Roffe Pharma, la procédure et la forme judiciaire ne sont pas respectées par le ministère de la santé qui n'a pas tardé a publié un communiqué appelant la population à ne pas s'approvisionner avec des produits pharmaceutiques vendus par Roffe Pharma. Or aucune interpellation n'est faite  par la justice à l'endroit de Roffe Pharma.

Jusqu’à  preuve du contraire la société Roffe Pharma bénéficie de la présomption d’innocence. La société Roffe Pharma attend la suite de la procédure qui doit prendre en compte la contre-expertise par un laboratoire accrédité par l’OMS voulue par elle sans elle et à ses frais. S’il est avéré que la société Roffe Pharma écoule des faux médicaments, place sera faite à  la loi, déclare Me Louis Albert Gobi.

Rappelons que le lundi 11 Février 2019, après une inspection de l’Ordre National des Chirurgiens, Pharmaciens et Médecins de Centrafrique, la société Roffe Pharma a réitéré, au président de l’Ordre des Pharmaciens par écrit son vœu de procéder, sans délai, d’une manière contradictoire et à  ses frais, à  une contre-expertise des médicaments déclaré impropres à  la consommation. La société Roffe Pharma attend la réaction de l’Ordre des Chirurgiens, Pharmaciens et Médecins de Centrafrique.

A suivre…

Katrine Vardiski.

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