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Le chef de file de l’opposition centrafricaine, Anicet Georges DOLOGUELE est en France depuis plusieurs semaines. Il a quitté Bangui, la capitale, quelques jours après le 2è Congrès Ordinaire de son Parti Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), qui l’a investi candidat à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

Plusieurs personnes se demandent sur cette absence prolongée alors que le leader de l’URCA est accusée à Bangui d’avoir traité les centrafricains de « mouton ». « Est-ce un déplacement pour tisser des alliances ? » s’interroge un analyste politique, sous couvert de l’anonymat.
Des ressortissants de sa circonscription électorale de Bocaranga 1, se demandent sur la position de leur député quant à leur sort suite aux tentatives d’attaque des rebelles des 3R dans la zone. « Nous sommes inquiets ! » lance un ressortissant de la ville de Bocaranga.
Les élections approchent, le chronogramme électoral est modifié. Anicet Georges DOLOGUELE serait entrain de se préparer en Europe, pour rectifier les erreurs des élections de 2015-2016.
Anicet Georges DOLOGUELE, bouge en France. Le 12 septembre 2020 à l’initiative de l’URCA Europe, il a pris par à une rencontre dénommée « Université d’été de l’URCA ». Et pas plus tard que le 23 septembre 2020, il s’est rendu à l’ambassade de la RCA à Paris, pour assister aux opérations d’enregistrement des électeurs centrafricains.
Au sein de l’URCA, c’est le statu quo après le 2è congrès. L’URCA fait aussi partie des partis politiques de l’opposition qui ont refusé de voter le projet de chronogramme modifié, a précisé le 1er vice –président de ce parti, André NALKE-DOROGO. L’organisation des femmes et de jeunesse de l’URCA, ont le moral et sont disposés à soutenir mordicus leur leader malgré qu’il soit absent du terroir.
Emertite Design

 

 
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