La RCA, Un an après la signature de l'Accord de Bangui.

La signature de l'Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA), le 6 février 2019,a sonné le glas de sortie progressive de la crise qui perdure dans le pays. De 2012 à 2014 , la RCA est plongée dans une crise militaro-politique, chassant ainsi au pouvoir François Bozizé, le 24 mars 2013, par le tristement célèbre coalition seleka. Le pays est devenu un repère des groupes armés venus de plusieurs zones de la RCA et des pays voisins.
Sous le régime seleka, l'on assiste à tout: violence armée, crime économique, insécurité même à Bangui, manque d'une diplomatie forte, non paiement de salaire, pension, inaction des force de défense, absence d'autorité de l'État à Bangui et en provinces.
La transition dirigée par Catherine Samba-Panza, déplacée à la Mairie de Bangui de force pour briguer le poste , a fait de son mieux pour donner de la visibilité au pays sur le pays international mais les séquelles et l'ombre des caciques et ténors de la seleka étaient toujours là. Cela a perduré deux ans pour arriver au retour à l'ordre constitutionnel le 30 mars 2016 par l'élection de Faustin Archange TOUADERA.

La première année du mandat était une année d'observation . Il aura fallu attendre à partir de la deuxième année pour remettre le pays sur les bons rails en commençant le restauration de l'autorité de l'État, le redéploiement des FACA sur toute l'étendue du territoire, le réchauffement des relations diplomatiques, le paiement des salaires à terme échu ainsi que les pensions.
L'APPR-RCA , même si deux groupes signataires s'entêtent , est l'une des solutions qui a favorisé de calmer les tensions intercommunautaires dans certaines régions du pays.

Le président TOUADERA et son gouvernement dans la logique de la continuité du pouvoir s'évertuent au quotidien pour la reconstruction du pays. Mission délicate mais pas impossible grâce aux appuis multiformes des partenaires traditionnels de la République Centrafricaine.

Le RCPCA est en marche et les résultats sont illustratifs.

Terence GAVENNE