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Le parti Kwa na Kwa ( le travail rien que le travail) fondé sous les cendres d'une convergence politique pour soutenir les actions de François Bozizé , arrivé au pouvoir par les armes, le 15 mars 2003, ne baisse pas les bras. Sept ans après la chute du régime Bozizé, le KNK rêve de revenir aux commandes. Des ouvrières et ouvriers du parti sont actifs et sillonnent arrondissements, quartiers et villages pour se faire connaître davantage ainsi que ses nouvelles ambitions aux populations.

Le retour en Centrafrique du fondateur du KNK, François Bozizé, en décembre 2019, a Redonné un nouvel élan aux sympathisants .
Le 2è congrès ordinaire du KNK tenu à Bangui , du 24 au 25 juillet 2020, a donné le signal d'un nouveau départ pour la reconquête du pouvoir par leur leader. A la surprise générale, le KNK, investi François Bozizé , candidat à l'élection présidentielle du 27 décembre 2020. Un tel engagement porte à croire que François Bozizé , ne se reproche rien sur la gestion du pays du 15 mars 2003 au 24 mars 2013 .

Des victimes exigent l'arrestation de François Bozizé.

En août 2020, l'association des veuves, veufs, et orphelins des crise de 2002 à 2012, a déposé une requête auprès du tribunal de grande instance de Bangui en vue d'un mandat d'arrêt à l'encontre de l'ex président François Bozizé, mais elle est demeurée sans suite, s'inquiète Jordy Trépassé, président de cette association , lors d'une conférence de presse , le 5 août 2020 . De telle situation ne pourrait-elle pas compromettre l'avenir politique du leader du KNK? S'interroge un citoyen sous couvert de l'anonymat.

Dans l'une de ses parutions, le 11 août 2020, le site d'information " le Potentiel Centrafricain" écrit : " Toutes les associations de victimes sont mobilisées pour que François Bozizé soit arrêté et jugé le plus vite possible. De 2003 à sa chute le 24 mars 2013, les victimes sont tellement nombreuses à tel point que Bozizé et ses siens doivent se justifier sur les crimes odieux commis sous leur régime ...En plus de ces crimes contre l'humanité et crimes de guerre, on ne doit pas perdre de vue les crimes économiques et bien d'autres..." Telle est la position exprimée par les victimes par le biais de leur porte parole , Jordy Trépassé .

En mai 2014, durant la transition de Catherine Samba-Panza, François Bozizé, avait été inscrit par le comité des sanctions de l'ONU sur la liste des personnalités sois sanctions onusiennes, souligné le site d'information Corbeau News , dans sa publication du 15 décembre 2019.

Du côté du KNK , c'est l'abstinence sur tout commentaire en lien avec ces allégations sur une prétendue traduction en justice de l'ex président François Bozizé.

Terence Gavenne

 

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