16 septembre 2019 : Rentrée Scolaire en Centrafrique.

Les élèves de Centrafrique sont invités à reprendre le chemin de l’école lundi 16 septembre 2019. Le ministère en charge de l’enseignement et secondaire et l’Unicef se mobilisent pour la réussite de la relance des activités académiques pour le compte de l’année 2019-2020.

« Mobilisons –nous pour une année scolaire équitable à nos enfants » est le slogan de l’année. Le ministère de l’enseignement primaire et secondaire et son partenaire l’Unicef ont choisi ce slogan pour donner l’opportunité à tous les enfants sans exception d’aller à l’école. C’est un appel à l’équité.

L’école primaire Félix Houphouët Boigny de Liton situé au PK 22 à la sortie nord de Bangui sur la route de Damara, est retenue pour le lancement officiel de l’année scolaire 2019-2020. La cérémonie est programmée lundi 16 septembre 2019.

Dans une conférence de presse co- animée, samedi 14 septembre 2019, par le ministre de l’éducation, Aboubakar Moukadas Nour et la chargée de l’éducation au bureau de l’Unicef-Centrafrique, Joyce Patricia Bekha , le bilan de l’année 2018-2019 a été présenté ainsi que les perspectives.
« Le bilan de l’année 2018-2019 est à mon avis positif » a indiqué le ministre Moukadas. Il a présenté les projets de reforme du système éducatif centrafricains qui sont en train d’être finalisés et seront publiés dans les prochains jours pour renforcer l’éducation. Il s’est aussi réjouit des résultats des examens et concours dont le baccalauréat qui a franchi le cap de 25% cette année. Les examens et concours ont été organisés dans 8 circonscriptions académiques sauf dans la préfecture de la Basse-Kotto notamment à Alindao et Kembé à cause de l’insécurité. Ce chiffre, selon le Ministre Aboubakar Moukadas Nour, a connu une nette évolution positive enregistrée l’année dernière. « Cela doit nous réconforter » a ajouté le ministre.

« L’Unicef est toujours aux cotés du ministère pour avoir des meilleurs résultats » a rassuré la chargée de l’éducation, Joyce Patricia Bekha. Le droit à l’éducation est fondamental – d’où l’obligation des parents d’inscrire leurs enfants à l’école.
Un accent est mis sur la qualité de l’éducation. Pour cela, le ministre a insisté sur la formation des formateurs pour offrir un enseignement de qualité aux élèves.

La situation des enseignants qui n’ont regagné leurs postes d’affectation a été évoquée- des dispositions sont prises par le ministère pour sanctionner ceux –là conformément aux textes en vigueur. Le chef du département de l’éducation a levé l’équivoque sur des rumeurs qui font état d’une carence d’enseignants dans le pays. « C’est faux ! Nous avons beaucoup d’enseignants mais ils ne sont pas à leurs postes ».

Arsène-Jonathan MOSSEAVO