Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

17 Mai 2019- ( LANOCA)- En 2018, le Haut Conseil de Communication avec l’appui de la MINUSCA a lancé la campagne de lutte contre des messages de haine et d’incitation à la violence. Une initiative consignée dans un plan national pour la prévoyance de l’incitation à la haine et la violence en République Centrafricaine.

Professionnels des média- partis politiques- organisations de la société civile – institutions républicaines – sont mises à contribution à travers des ateliers sectoriels organisés assortis des engagements.

Le moment est donc venu pour le HCC d’évaluer les engagements de chaque entité impliquée dans la campagne.

Une rencontre est organisée le 16 mai 2019 dans l’une  des salles de réunion du complexe sportif Barthelemy Boganda de Bangui en présence des entités concernées pour passer en revue les engagements pris. D’emblée, 4 conseillers sont intervenus pour présenter la situation quant aux discours de haine dans la presse-écrite – média audiovisuels- conformément au code d’éthique et de déontologie et aux dispositions légales.

Selon le conseiller Blandin Songuel,  des organes de presse écrite demeurent encore des tribunes d’incitation à la haine et à la violence. Il a par ailleurs félicité l’association des blogueurs pour leur implication effective, la plateforme des confessions religieuses par la voix du cardinal Nzapalainga qui ne cesse de prôner la non-violence ainsi que l’ONG Search For Common Ground.

L’enjeu est capital. Des média centrafricains vu le contexte actuel doivent être des média de paix et de développement et non des incitateurs à la haine et à la violence. Le HCC est déterminé à ne pas baisser pas les bras  et fera tout ce qui est en son pouvoir pour rappeler à l’ordre des organes de presse qui ne vont pas respectés les engagements pris.

Ouverture de la séance par le président du HCC, José-Richard Pouambi (crédit photo: @ajm)

Le métier de journaliste est passionnant – le respect de l’éthique et de la déontologie est une obligation sine qua non pour bien faire son travail à cela s’ajoute la responsabilité sociale du journaliste. A en croire le journaliste,  Emmanuel De Solère Stintzy  – « Au quotidien, nous savons toutes et tous que les défis ne manquent pas : lutte contre la haine et les rumeurs, conflits armés, conflits d’intérêts, perdiem/gombo/coupage/communiqué final/Plagiat, etc. »

Emmanuel De Solère Stintzy, invite chaque journaliste qui aime son métier à lire « des chroniques de déontologie » de Pierre Ganz (éditions Riveneuve/UPF, Union de la Presse Francophone). Un ouvrage riche en en lois et codes d’éthiques de plusieurs pays, mais aussi en expériences et cas de conscience concrets.

Arsène-Jonathan Mosseavo

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :