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Bruno Konga, président de la Fédération Centrafricaine d’Athlétisme (FCAT) est monté au créneau ce dimanche 13 janvier 2019 pour demander la démission du président du CNOSCA (Comité National Olympique et Sportif Centrafricain) Gilles Gilbert Gresenguet, qui vient d’être condamné par la justice centrafricaine dans une affaire qui l’oppose avec son employé pour coups et blessures. Le délibéré est rendu public le 26 décembre 2018 où sieur Gresenguet est condamné à 3 mois avec sursis.

Ce dossier remonte en 2013 où Gilles Gilbert Gresenguet alors président du CNOSCA élu en Juillet 2015 a battu sur son employé, un handicapé, Pierre Kpayouwana. Il aura fallu attendre 5 ans pour qu’une issue favorable soit trouvée à cette affaire.

Pour Bruno Konga, il est inadmissible que Gilles Gilbert Gresenguet puisse conduire la destinée du CNOSCA suite à sa condamnation, il doit rendre son tablier conformément aux dispositions de l’article 14 des statuts du CNOSCA sur la perte de qualité de membre du CNOSCA qui stipule : La qualité de membre du CNOSCA se perd :

  1. Par la dissolution de la fédération, du groupement ou de l’organisme représenté ;
  2. Par démission ou décès ;
  3. Par la condamnation à une peine afflictive ou infamante ;
  4. Par radiation prononcée par l’assemblée générale sur proposition du Bureau Exécutif ;
  • Alinéa c) pour une faute grave portant atteinte à l’honorabilité du CNOSCA ;
  • Alinéa d) pour une infraction grave aux dispositions des statuts et règlement intérieur du CNOSCA

Ces dispositions sont tirées de la règle 59 de la charte Olympique et ne saurait être bafouées…

Le président de la FCAT, a saisi cette occasion pour exhorte chaque responsable des fédération nationales sportives à la solidarité à Patrice Edouard Ngaissona, président de la Fédération Centrafricaine de Football, arrêté par la CPI.

Bruno Konga persiste et signe qu’il va saisir des autorités du pays et les instances internationales du sport sur ce dossier à savoir : le ministre centrafricain en charge des sports, l’ACNOA et le CIO.

Bruno Konga, président de la Fédération Centrafricaine d'Athlétisme (FCAT)

 

La rédaction de LANOCA publie l'intégralité des propos liminaires du président de la FCAT lus à l’occasion du point de presse de ce dimanche 13 janvier 2019 à l’INJS.

Bonjour Mesdames et Messieurs, 


Nous vous remercions de votre présence à ce point de presse qui sera consacré à la situation qui prévaut au sein  du CNOSCA depuis le 26 décembre 2018.

Mais avant mon propos liminaire je tiens d’abord à formuler à votre endroit les vœux de la fédération Centrafricaine d’athlétisme de santé, de prospérité et surtout de plein succès dans votre mission.

Comme vous le savez, le  Comité National Olympique et Sportif Centrafricain (CNOSCA) est né de la volonté du Comité International Olympique à l’instar de la France, de la Grèce et des Etats Unis qui ont eu leur reconnaissance en 1894. Au fil des années, avec le développement du Mouvement Olympique, le nombre des Comités Nationaux Olympiques (CNO) a augmenté. On compte depuis 2013 au moins 204 CNOs.

La charte olympique et surtout  son texte d’application confient aux CNOs une mission, un rôle et une tâche, à savoir :

  • Développer, promouvoir et protéger le Mouvement Olympique dans leur pays ;
  •  Promouvoir les principes fondamentaux et les valeurs de l’olympisme, particulièrement dans le domaine du sport et de l’éducation ;
  • Assurer le respect de la Charte Olympique ;
  • Encourager le développement du sport de haut niveau et du sport pour tous ;
  • Contribuer à la formation des cadres sportifs ;
  • Agir contre la discrimination,  la violence dans le sport ;
  • Adopter le code anti-dopage.

Le milieu sportif  a connu des turbulences depuis l’arrivée à la tête du CNOSCA de monsieur Gresenguet en juillet 2015. A titre d’illustration ; il a crée des crises au sein de la famille sportive que personne ne pourra oublier telle que : Athlétisme, Handball, Lutte associée et de la Boxe.

Le CNOSCA a ce jour est dirigé par un condamné quelqu’un qui est sous le coup d’une sanction judiciaire. Comme vous le savez le milieu sportif est un milieu saint où on prône la tolérance et non encourager la violence. La question que nous  nous posons est de savoir pourquoi le président du CNOSCA n’a pas démissionné après le délibéré de son appel ; pourquoi le bureau exécutif du CNOSCA ne met-il pas en application l’article 14 des statuts du CNOSCA qui parle de la perte de qualité de membre ? Quel est l’impact de cette décision de justice sur l’image du Mouvement Olympique Centrafricain ?

Les coups et blessures volontaires sont des délits et crimes prévus et punis par les dispositions des articles 163, 167 et 68 du code pénal centrafricain. C’est ce qui est reproché au président de CNOSCA donc la violence. Alors que la violence est  proscrite par la Charte Olympique.

Depuis 2013,  monsieur Gilles Gilbert Gresenguet avait des charges qui pesaient sur lui, et comme on dit dans un adage; quelque soit la durée de la nuit, le jour apparaîtra.

Que dit alors l’article 14 des statuts du CNOSCA : La qualité de membre du CNOSCA se perd :

  1. Par la dissolution de la fédération, du groupement ou de l’organisme représenté ;
  2. Par démission ou décès ;
  3. Par la condamnation à une peine afflictive ou infamante ;
  4. Par radiation prononcée par l’assemblée générale sur proposition du Bureau Exécutif ;
  • Alinéa c) pour une faute grave portant atteinte à l’honorabilité du CNOSCA ;
  • Alinéa d) pour une infraction grave aux dispositions des statuts et règlement intérieur du CNOSCA

Ces dispositions sont tirées de la règle 59 de la charte Olympique et ne saurait être bafouées.

En ce qui nous concerne, nous pensons qu’il est urgent de saisir le Ministre en charge de la Jeunesse et des Sports, l’ ACNOA et le CIO à cet effet.

Je vous remercie

 

 

 

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