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COMMUNIQUE DE PRESSE 

Alors que nous entamons l’année 2019, l’UNICEF appelle les pays à respecter le droit de chaque nouveau-né à la santé et à la survie.

 

BANGUI, le 1er janvier 2019 – D’après les estimations, 484 bébés naîtront en République centrafricaine le 1er janvier, a indiqué l’UNICEF aujourd’hui.

 

En plus de célébrer la nouvelle année, les villes du monde entier célébreront la naissance de leurs tout petits nouveaux résidents. Aux douze coups de minuit, environ 168 bébés devraient avoir vu le jour à Sydney, puis 310 à Tokyo, 605 à Beijing, 166 à Madrid et enfin, 317 à New York.

 

Il est fort probable que les Fidji, dans le Pacifique, accueillent le premier bébé de l’année 2019 et les États-Unis, le dernier. Un quart de ces naissances auront lieu en Asie du Sud.  En Afrique de l’Ouest et du Centre, c’est 65 001 enfants qui naîtront. D’après les estimations, plus de la moitié des naissances qui auront lieu aujourd’hui se produiront dans les huit pays suivants :

 

  1. Inde  69 944
  2. Chine  44 940
  3. Nigéria  25 685
  4. Pakistan  15 112
  5. Indonésie  13 256
  6. États-Unis  11 086
  7. République démocratique du Congo  10 053
  8. Bangladesh  8 428

Une multitude d’Alexandre et d’Aïcha, de Zheng et de Zainab naîtront dans des familles du monde entier le 1er janvier 2019. Cependant, dans plusieurs pays, de nombreux bébés n’auront pas le temps de recevoir un nom, car ils ne survivront pas à leur premier jour de vie.

 

En 2017, près d’un million de bébés sont morts le jour même de leur naissance et 2,5 millions durant le premier mois de leur vie. Parmi ces enfants, la plupart sont décédés de causes qui auraient pu être évitées, telles que la prématurité, les complications lors de l’accouchement ou encore les infections comme la septicémie et la pneumonie, ce qui constitue une atteinte à leur droit fondamental à la survie.

La République centrafricaine a le deuxième taux de mortalité néo-natale le plus élevé du monde et le premier en Afrique : un nouveau-né sur 24 meurt dans les 28 premiers jours.

« Pour cette nouvelle année, prenons la résolution de satisfaire les droits de chaque enfant, à commencer par le droit de survivre », déclare Christine Muhigana, Représentante de l’UNICEF en République centrafricaine. « Nous pouvons sauver des millions de bébés en investissant dans la formation et l’équipement des agents de santé locaux afin que chaque nouveau-né naisse entre des mains expertes. »

 

L’année 2019 marquera également le 30e anniversaire de l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant, que l’UNICEF célèbrera en organisant des événements dans le monde entier tout au long de l’année. Les gouvernements signataires de cette convention se sont notamment engagés à prendre des mesures visant à sauver la vie des enfants, en fournissant à chacun d’entre eux des soins de santé de qualité. 

 

Au cours des trois dernières décennies, le monde a réalisé des progrès considérables en matière de survie de l’enfant, faisant baisser de plus de moitié le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. Mais les progrès sont plus lents pour les nouveau-nés. Les bébés qui meurent durant le premier mois de leur vie représentent 47 % des décès d’enfants de moins de 5 ans.

 

Avec sa campagne baptisée « Pour chaque enfant, une chance de vivre », l’UNICEF demande que l’on investisse immédiatement dans des solutions de santé abordables et de qualité pour chaque mère et chaque nouveau-né. Ces solutions incluent notamment l’approvisionnement continu des établissements de santé en eau et en électricité, l’assistance qualifiée à la naissance, des fournitures et des médicaments en quantité suffisante pour empêcher et traiter les complications durant la grossesse, l’accouchement et la naissance, ainsi que le fait de donner les moyens aux adolescentes et aux femmes d’exiger des services de santé de meilleure qualité.

 

« En ce jour de célébrations et de joie, nous avons une pensée pour tous ces bébés qui ne survivront pas à leur première journée. Nous pouvons, et nous devons, redoubler d’efforts pour donner à chaque bébé une chance de recevoir un prénom, de rire, de jouer et de vivre sa vie. », affirme Christine Muhigana.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :
•        Donaig Le Du, Chef de la communication, UNICEF Centrafrique, +236 70 00 97 06, dledu@unicef.org

 

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