/image%2F3062256%2F20220506%2Fob_3d26a0_nouveau-logo-lanoca.jpg){kind=logo}
Le passage du panafricaniste contemporain, Kémi Séba restera graver dans les annales en Centrafrique. Au moins pour une première fois la jeunesse centrafricaine est sortie de sa léthargie pour exprimer son ras de bol contre le néocolonialisme français en République Centrafricaine.
800, 1000, jeunes qui ont participé à ce procès historique contre la françafrique, animé par Kébi Séba. Des cœurs ont parlé mais l’intervention la plus percutante est celle de Jehu Jonathan Komboko, coordonnateur de l’Association des Paysans Centrafricains (APC), sans crainte, a dit ce qu’il pense du néocolonialisme français en République Centrafricaine. Ce procès du peuple contre la françafrique était donc une occasion offerte gracieusement à la jeunesse centrafricaine d’exprimer leur détresse. Bida Koyagbélé, président de l’Association des Paysans Centrafricains, n’a pas caché sa surprise face à la détermination et surtout la clairvoyance de la jeunesse lors de ce procès.
« Je suis surpris de l’intervention des jeunes et de leur détermination à rompre avec la domination occidentale et je tiens vraiment à les féliciter pour ce courage» a affirmé Bida Koyagbélé.
Même Kébi Séba était surpris de l’attitude des jeunes, car ce qu’ils ont dit l’a émerveillé et en a profité pour demander auprès de sieur Bida Koyagbélé une liste de 10 jeunes qu’il veut soutenir afin qu’ils deviennent des panafricanistes chevronnés. Une première expérience qui a tenu son pari hormis les quelques failles et imperfections au niveau organisationnel mais l’objectif recherché est atteint. Dans toutes organisations, il y’a toujours des brebis galeuses, des personnes qui veulent profiter de certaine situation pour se faire valoir négativement.
Kémi Séba est un jeune avec qui Bida Koyagbélé entretien une fraternité depuis deux décennies. Kémi Séba est un leader de grande envergure qui a su se démarquer pour un combat contre l’oligarchie occidentale. Il faut rompre totalement avec la domination et s’affirmer en tant qu’africain qui jouit d’une liberté d’opinion, de pensée et d’épanouissement. Les jeunes sont appelés à s’épanouir et non d’être d’éternel spectateur et garçons de course auprès de hommes politiques.
Après ce passage remarquable de Kémi Séba, Bida Koyagbélé et son équipe se proposent d’intensifier des actions en faveur de la jeunesse centrafricaine. Des conférences seront programmées pour échanger avec les jeunes sur leur destin et voir dans quelle mesure accompagner cette jeunesse en quête de repère pour son bien-être. Des jeunes sont capables de changer la RCA, si on croit à l’unité de la RCA, il faut croire aussi à la jeunesse, il suffit de leur faire confiance.
Pour conclure, Bida Koyagbélé prône une relation d’égalité entre la RCA et la France, un partenariat gagnant-gagnant. Pour atteindre cet objectif la solution c’est le panafricanisme. La RCA n’est pas la réserve d’un quelconque pays mais elle est la réserve des centrafricains.
« Le néocolonialisme français, c’est fini » persiste Bida Koyagbélé.
Dans nos prochaines publications nous mettrons en ligne les grandes visions de Bida Koyagbélé pour l’épanouissement de la jeunesse centrafricaine.
Térence Gavenne.