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La bataille de Bambari  a  engendré de nombreuses rumeurs. L’une de ces rumeurs qui a été diffusée par la presse par manque d’informations plus ou moins fiables a été la participation de l’UPC à cette provocation. Personne n’a été gêné par le fait que le général Ali Darassa n’ait publié aucune déclaration, comme il l’a fait quand il a voulu transmettre son message au Président de la République. Il a oublié comment faut-il écrire ? Non, tout simplement parce que pour Ali Darassa , cette invasion des mercenaires à Bambari était une surprise inattendue.

Le 9 janvier 2019, le Président de la République, Faustin Archange Touadéra a annoncé la date et le lieu du dialogue entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés. C’est finalement Khartoum qui est retenu et le 24 janvier 2019 comme date d’ouverture des pourparlers. Apprenant cette bonne nouvelle certains groupes armés se sont calmés .

Malheureusement, à Bambari où des citoyens s’apprêtaient à célébrer en différée la JMA, des tirs d’armes, tout calibre, ont commencé dans la ville. Des témoins disent même que dans certains quartiers de la ville , des éléments d’Ali Darassa ont repoussé les mercenaires qui se sont introduits dans les maisons des habitants de Bambari, bien qu’il ne s'agisse certainement pas de l’interaction avec les FACA. C'était une réaction humaine à l’agression.

Les rumeurs ont commencé juste après la fin des combats. La MINUSCA était leur source principale qui, le 12 janvier a attaqué la localité de Bokolobo située à 60 km de Bambari vers le Sud-est. Au cours de la bataille, ils ont détruit de nombreuses maisons, plusieurs personnes auraient trouvé la mort . Ces évènements de Bokolobo ont été filmés et commentés par la MINUSCA comme étant l'un des succès à leur mission en diffusant aussi des informations sur l’implication de l’UPC dans les combats de Bambari, que beaucoup ont malheureusement cru.

Seules de telles rumeurs sont favorables aux ennemis de la Centrafrique qui ne veulent pas que les conflits finissent afin de continuer à piller les ressources du sous-sol. La MINUSCA a peur de perdre des millions de dollars qu’elle perçoit en RCA ainsi que le Tchad, dont certaines localités frontalières avec la RCA servent de bases aux rebelles qui ne cessent de semer la terreur sur le territoire centrafricain.

La situation qui a prévalu à Bambari dans la période du 9 au 12 janvier 2019, va démasquer plusieurs complices qu’ils soient de loin ou de près notamment ceux qui ont soutenu des mercenaires dans cette sale besogne.

 

 

Térence Gavenne.

 

 

 

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