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Majoritairement vêtues de noir en signe de deuil, les membres du Réseau des Femmes Leaders de Centrafrique (AWLN Centrafrique) se sont réunis à leur siège à Bangui le 28 juin 2025 pour s'exprimer sur les événements tragiques qui ont eu lieu le 25 juin au lycée Barthelemy Boganda de Bangui. Elles ont observé une minute de silence  en hommage aux victimes.

Le 26 juin, des membres d’AWLN Centrafrique se sont rendus sur les lieux du sinistre, ainsi que dans les hôpitaux et morgues, afin de comprendre la situation des victimes. A travers la vice-présidente, Mme Chantal Solange Touabéna, le réseau des femmes leaders a exprimé sa gratitude envers le gouvernement et toutes les personnes bienveillantes qui ont apporté leur soutien aux victimes, en particulier à l'égard des chauffeurs de mototaxis qui ont conduit les blessés vers les hôpitaux.

 « Nous avons rencontré une victime à l'hôpital communautaire qui avait été laissée à elle-même, faute de prise en charge pour effectuer une radiographie. Il était nécessaire pour nous d'assurer la prise en charge de cet élève », a affirmé Mme Touabéna. AWLN Centrafrique a critiqué le retard dans la prise en charge des patients. Selon AWLN Centrafrique, des directives devaient être établies dans les hôpitaux pour gérer spontanément les victimes en attendant la finalisation des formalités administratives.

« Nous regrettons également l'absence de cercueils d'urgence, car certains élèves dont les corps commençaient à se décomposer ont été inhumés avec une natte », a complété  la vice-présidente d'AWLN Centrafrique.

L'AWLN-RCA s'est également inquiété de l'arrestation des leaders d'organisations de la société civile ayant organisé une manifestation pacifique en mémoire des victimes, le 27 juin. Sur ordre du Président de la République Faustin Archange Touadéra, ils ont été libérés le jour suivant.
Les Femmes Leaders de Centrafrique exhortent à la protection des droits fondamentaux, au dialogue et au respect de l'espace civique entre les responsables politiques et la société civile en Centrafrique.

Arsène Jonathan Mosseavo

Crédit photo : Oubangui médias

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