/image%2F3062256%2F20231109%2Fob_0f496f_image-bm-2.jpg)
Un atelier sur les opportunités qu'offre la BM sur son marché qu'elle finance en RCA a été organisé le 8 novembre 2023 à Bangui. Le Premier Ministre, Felix Moloua, a ouvert les travaux en présence du Représentant Résident de la Banque Mondiale en Centrafrique, Guido Rurangwa.
Les petites et moyennes entreprises de la République centrafricaine ne parviennent toujours pas à s’améliorer dans le secteur économique. Les gouvernements disposant de ressources très limitées apporte sur mesure une assistance technique à ces PME en promouvant le secteur privé, notamment les entreprises locales, comme instrument prioritaire de lutte contre la pauvreté à travers un soutien structurel et opérationnel approprié.
«L'ambition du gouvernement est de créer un environnement favorable à l'émergence et au développement des petites et moyennes entreprises, à travers des mécanismes de soutien qui suivent et soutiennent ces structures, afin de promouvoir la compétitivité de l'économie », a affirmé le Premier ministre Félix. Moloua
La Banque mondiale, dont la mission première est d'éradiquer la pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée, a élargi son portefeuille en République centrafricaine au cours des cinq dernières années. 19 projets sont en cours de réalisation, pour un coût total de 1,5 milliard USD soit 600 milliards FCFA. Guido Rurangwa, le représentant de la Banque mondiale sur place, a déclaré que ce montant représenterait normalement une énorme opportunité commerciale pour le secteur privé en République Centrafricaine, mais malheureusement, ce n'est clairement pas le cas
« Malgré les facilités qu’offrent les procédures de la Banque mondiale en matière de passation des marchés (utilisation de procédures simplifiées, demande de cotation, possibilité de groupements d’entreprises avec les multinationales, etc.), la part du secteur privé centrafricain sur les marchés passés par les projets financés par la Banque demeure relativement faible. À titre d’illustration, pour les marchés de Travaux, de Fournitures, et de Services de Consultant passés par compétition ouverte, la part du secteur privé national ne représente qu’environ 24 % sur les financements accordés à la RCA dans le cadre de projets de développement dans les secteurs clés des travaux publics, de l’énergie et de l’éducation »
Plusieurs raisons pourraient expliquer ce faible ratio dont les principales se résument à :
• L’accès réduit à l’information sur les opportunités de marchés (Avis Générale de Passation des Marchés, Avis d’appel d’offres, Avis d’appel à Manifestation d’Intérêts) ;
• L’absence de partenariats entre les entreprises étrangères et les entreprises locales ;
• Le difficile accès aux crédits/garanties des banques commerciales de la place ;
• Les faibles capacités technique et financière des entreprises locales ;
• La détermination de critères d’évaluation et de qualification inaccessibles pour le secteur privé local dans les dossiers d’appel d’offres.
Aubin NDATA
/image%2F3062256%2F20220506%2Fob_3d26a0_nouveau-logo-lanoca.jpg)