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Dans une déclaration publiée le 23 aout 2021, un collectif des journalistes dénommé « Les Journalistes Protectionnistes et Engagés de Centrafrique (JPEC), dénonce les manipulations et moralités douteuses , d’un prétendu panafricaniste nommé Harouna Douamba, originaire de Centrafrique, résident à Bangui depuis quelques années. Les JPEC reprochent à Harouna Douamba, ses abus d’autorité sur des journalistes, des forces de l’ordre, autorités judiciaires dont le procureur de la République, qu’il aurait qualifié « d’incompétent » et autres personnalités politiques.
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DECLARATION
DES JOURNALISTES CENTRAFRICAINS METTENT EN GARDE LE FAUX PANAFRICANISTE HAROUNA DOUAMBA
Chers consœurs et confrères, professionnels des médias de Centrafrique, au regard de l’actualité, notre pays traverse une zone de turbulence politique hautement sensible. Les professionnels des médias que nous sommes, devrions-nous passer de certaines futilités pour mener coude-à-coude le bon combat.
Une des futilités que nous devrions mettre, ce jour, derrière pour préserver avec énergie et méthode notre confraternité ainsi que notre jeune démocratique se nomme Harouna DOUAMBA, ce prétendu « panafricaniste »qui se substitue aux professionnels des médias nationaux en inondant les réseaux sociaux avec des insanités de tout genre.
Il convient de le rappeler ici, Harouna DOUAMBA est en Centrafrique non seulement en quête du bien-être mais pour abuser de la sympathie de notre peuple en nous montant les uns contre les autres. Par ce procédé, il a réussi aisément à marquer son influence au sein de notre confraternité en ayant à sa cause certains de nos confrères.
Nombre de nos compatriotes, même dans les plus hautes institutions du pays, ont mordu, imprudemment pour les uns et consciemment pour les autres, à l’hameçon de cet habile manipulateur.
Ce panafricaniste enclin au libertinage criminel la plusieurs fois qualifié l’actuel Président de la République Centrafricaine de« peureux ».Ce même DOUAMBA a accusé récemment de « corrompus » quatre membres du Gouvernement actuel, notamment les ministres de la Justice, de la Sécurité Publique, des Affaires Étrangères et de l’Intérieur parce que ceux-ci n’ont pas agi comme il l’espérait. Cet impudent s’est donné le loisir d’outrager publiquement le Procureur Général en le traitant d’ « incompétent » parce que ce dernier ait instruit de remettre en liberté, faute de preuves, des compatriotes que lui DOUAMBA ait fomenté leur arrestation.
Pour se conformer aux vrais bourreaux du peuple centrafricain, DOUAMBA a pris en otage un jeune magistrat qui exécute ses volontés à souhait. Via cette suspecte relation avec ce magistrat, DOUAMBA a persécuté et emprisonné de façon arbitraire plusieurs de nos compatriotes les accusant injustement de complicité avec la rébellion armée dans le pays. Entre autres victimes de la mégalomanie de DOUAMBA en Centrafrique : le confrère Landry-Ulrich Nguema NGOKPELE, Amigo ZIGO, Ib YADERE, Ézéchiel GAMATCH et voir même un capitaine de la police nationale.
En interférant dans tous les sujets nationaux, même quand il est question d’État à État, de Gouvernement à Gouvernement, d’Institution à Institution et de Personne à Personne, Harouna DOUAMBA, salit directement la réputation du régime en place et compromet également la politique de paix, de tact, de retenue, de tolérance, de la main tendue et de pardon insufflée depuis le 16 mars 2016 par le Président de la République Son Excellence le Pr Faustin Archange TOUADERA.
Pour ce faire, nous Journalistes Protectionnistes et Engagés de Centrafrique (JPEC), décidons de prendre nos responsabilités vis-à-vis d’Harouna DOUAMBA et de certains agitateurs populistes dont les actes sont susceptibles d’ajouter des fardeaux supplémentaires au joug déjà trop pesant sur le peuple centrafricain.
Ainsi, nous journalistes centrafricains qui avions soutenu Harouna DOUAMBA, dès son arrivée dans le pays sous la bannière du panafricanisme, nous qui l’avions cru à tort en le crédibilisant aux yeux de tous, en lui donnant droit de cité et l’accueil mérité, sommes réunis ici pour lui dire : C’EN EST DEJA TROP !
Désormais, qu’Harouna DOUAMBA sache qu’il est dans son intérêt de reconsidérer son approche en République Centrafricaine et de faire profil bas en adéquation au statut qui est le sien.
Qu’Harouna DOUAMBA sache qu’il est dans son intérêt de respecter l’ensemble des autorités établies de ce pays et de respecter les différents partenaires de l’État centrafricain.
Qu’il sache qu’il est dans son intérêt de ne pas se substituer aux vrais professionnels des médias nationaux pour polluer l’environnement médiatique avec des fake news sur fond de règlement de compte.
Il est judicieux pour Harouna DOUAMBA de ne plus prétendre avoir plus de droit dans ce pays, au nom de quoi que ce soit, que les fils de Centrafrique.
Enfin, nous attirons l’attention de certains confrères à la solde de DOUAMBA d’entendre raison en exerçant leur discernement.
Attention ! Ce ne serait pas le fait de xénophobie. Ce qui adviendrait en cas de la non prise en compte de cette mise en garde, la responsabilité de DOUAMBA sera engagée.
Je vous remercie.
Fait à Bangui le 23 Août 2021
Pour les JPEC
Johnny Yannick NALIMO