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Juan – Remy Quignolot, est le ressortissant français arrêté lundi 10 mai 2021 à Bangui, capitale de la République centrafricaine par la police centrafricaine. « Un très important arsenal de guerre » a été trouvé chez lui : armes de guerre, plusieurs munitions, tenues militaires et autres effets ainsi que des comprimés Viagra « Kifaru 100 », (il permet de restaurer la fonction érectile déficiente en augmentant le flux sanguin vers le pénis / NDLR)
Juan-Remy Quignolot connu sous le pseudonyme de « Rocco » serait sur le territoire depuis 2013. Il aurait plusieurs casquettes : ancien militaire français admis à la retraite au grade de sergent-chef – consultant journaliste- acteur de pornographie. Le présumé mercenaire d’origine française est arrêté après une longue enquête menée par les forces de l’ordre. C’est finalement dans la journée du lundi 10 mai 2021 qu’il est arrêté par les forces de l’ordre à l’issue d’une opération en sa résidence située au quartier Sica 1 (1er arrondissement de Bangui), non loin du terrain de football de Bonga-Bonga. Les forces ont également procédé à la fouille de sa résidence dans laquelle plusieurs effets militaires sont retrouvés et saisis : armes de guerre, munitions, tenues militaires, jumelles, téléphones portables etc., une importante somme d’argent et des comprimés pour l’érection du pénis (Kifaru 100)
Juan –Remy Quignolot, a affirmé qu’il vit sur le territoire depuis 2013 et il fait partie de la bande des mercenaires dirigée par Christophe Renotaut qui activaient des crises et tensions dans la zone du PK5 dans le 3è arrondissement de Bangui, un quartier habité à majorité par des musulmans.
Dans le disque dur de son ordinateur qui a été saisi, on y trouve des images de formation des rebelles, selon une source policière.
Cette arrestation met en lumière des actions qui étaient menées dans l’ombre par certains étrangers avec la complicité de quelques citoyens centrafricains, pour nuire à la stabilité sur le territoire centrafricain. Le prévenu est détenu présentement à la direction de l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB).
Une enquête est ouverte pour déterminer les responsabilités et procéder s’il y’a lieu à l’arrestation de ses complices.
A suivre
Abu Hamza