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Pendant que les autorités du pays ne cessent de déployer des efforts pour mobiliser le financement nécessaire à l’organisation des futures élections dont la réussite créera les conditions nécessaires pour un retour définitif de la paix dans le pays, les leaders de l’opposition militent quant à eux pour la mise en place d’un régime de transition calqué sous le modèle d’une concertation des forces vives de la Nation.

Le processus électoral est enclenché en République Centrafricaine. Des démembrements de l’Autorité Nationale des Elections sont mis en place à Bangui et dans les provinces suivies des opérations de cartographie et d’enregistrement des électeurs. L’Autorité Nationale des Elections (ANE) a fixé la date du 1er Tour des élections présidentielle et législatives au 27 décembre 2020. Le Président de la République, Faustin Archange TOUADERA et le Premier ministre, Firmin NGREBADA, rassurent le peuple que les prochaines élections couplées de 2020 se tiendront dans le délai constitutionnel. Des réactions des partis politiques de l’opposition pour un éventuel report des élections parce que les conditions ne sont pas réunies, sans être en mesure d’apporter des preuves du blocage du processus électoral. 

Des inquiétudes sur la tenue des élections le 27 décembre 2020.

Comment comprendre que  ces opposants qui exigeaient du président TOUADERA la tenue des élections dans le délai constitutionnel, s’agitent pour demander une concertation avant le scrutin ? Une  concertation est plausible certes, à la seule condition que le contenu soit d’un tel dialogue entre le pouvoir public et les forces vives de la Nation soit convainquant et profitable aux parties prenantes. En d’autres termes, sur quoi cette concertation va t’elle aboutir ? Autant d’interrogations sur ce dilemme pré-électoral.

La démarche de l’opposition semble être similaire avec l’arrêt de la cour constitutionnelle du 05 juin 2020 qui a rejeté le projet de modification partielle de l’article 35 de la Constitution du 30 mars 2016, initié par le parlement mais qui a demandé aux parties prenantes de trouver un terrain d’entente pour des élections apaisées.

Sommes-nous prêts pour les élections ? S’interrogent les évêques de Centrafrique, dans un message publié le 26 juillet 2020, dans lequel ils expriment leurs préoccupations quant à l’organisation des prochaines élections au regard des difficultés liées au temps matériel défini dans le calendrier électoral. Nombreux sont les défis à relever. La situation sécuritaire actuelle reste volatile. Certaines zones sont toujours sous contrôle des bandes armées. Tous les candidats pourront-ils circuler librement dans leur circonscription pendant la campagne électorale ? Les électeurs exprimeront-ils librement leur suffrage ? Face à cette situation, les prélats pensent que pour les élections à venir, la concertation en vue d’un consensus apparaît comme un facteur nécessaire de réussite et de cohésion sociale. Elle permettrait de poursuivre le processus électoral, de reconstruire la confiance entre les principales parties prenantes, de tisser un lien fort de partenariat et de complémentarité entre tous. Nous devons construire ensemble notre pays en mettant l’homme au cœur du projet de développement durable. (cf. Message des évêques du 26 juillet 2020).

Du côté des associations et mouvements politiques qui soutiennent le président TOUADERA, tels que le Mouvement Centrafrique Debout (MCD) et Talitha Kum,  l’opposition serait entrain de rêver à une possible transition politique qui pourrait être défavorable au président élu, Faustin Archange TOUADERA. C’est très inquiétant d’assister à ce que les leaders politiques de l’opposition (COD-2020), préparent en ce moment avec la complicité de certaines mains invisibles. Ils tiennent des réunions nocturnes non seulement pour combattre TOUADERA, mais pour perturber le processus électoral en cours. Le mouvement Talitha Kum, coordonné par Blaise Didacien KOSSIMATCHI, exhorte les centrafricains à ne pas céder aux manipulations des leaders de l’opposition de certaines organisation de la société civile dont le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC). (Cf. déclaration Talitha Kum du 02 aout 2020).  

Les agitations des opposants sont vouées à l’échec car la communauté internationale est déterminée à accompagner le gouvernement dans ce processus. L’Autorité Nationale des Elections rassure que les échéances électorales vont se tenir dans les délais prévus.

La crise post-électorale n’est pas encore à l’ordre du jour et les centrafricains se mobilisent actuellement pour que les élections auront bel et bien lieu le 27 décembre 2020.

 

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