Le Peuple félicite la bravoure des FACA à Bambari

Depuis la fondation des Forces Armées Centrafricaines (FACA) en 1960, celles-ci n’ont jamais eu une quelconque défaite face aux ennemis de la République. Si l’ex-coalition Seleka est parvenue au pouvoir en mars 2013, c’est parce que le président déchu François Bozizé et son fils à l’époque ministre de la défense n’ont pas mis à la disposition des troupes l’arsenal de guerre qui était dans les différentes poudrières tant à Bangui, Bossembele et Bossangoa.

Avec le retour à l’ordre constitutionnel le 30 mars 2016, les FACA ont subi une cure, un recyclage complet : la discipline militaire, les techniques de combat etc. Ces formations dispensées par des instructeurs de l'EUTM et récemment par ceux venus de la Russie ont davantage renforcé les capacités de l’armée nationale centrafricaine pour contrer les attaques des rebelles qui sèment la terreur dans le pays depuis plus de 5 ans.

Les formations reçues par les FACA à Berengo sous la direction des instructeurs russes sont un plus. Les vaillants militaires centrafricains sont devenus plus aguerris et compétents aux nouvelles techniques de combat enseignées par les russes.

Deux victoires sur l’ennemi

Sur le terrain, les FACA ont déjà conquis deux victoires faces aux miliciens de l’UPC du tristement célèbre Ali Darassa Mahamat.

La première, c’était le 10 juin 2018,  lorsque qu’un convoi des FACA en route vers Bangassou,  accompagné des casques bleus et des instructeurs russes, avait essuyé des tirs à Bambari par des éléments de l’UPC. L’attaque avait fait trois blessés au sein de l’armée centrafricaine mais plusieurs morts du coté des assaillants.

La deuxième victoire est celle qui vient de se produire à Bambari dans la période du 9 au 11 janvier 2019. Les rebelles de l’UPC ont cru prendre le dessus au départ avec leurs gros calibres malheureusement ils sont tombés face aux FACA appuyées par des casques bleus de la MINUSCA ainsi que des forces de défense et de sécurité nationale dont la police. Bilan 2 policiers centrafricains sont tombés sur le champ d’honneur tandis que plus de 40 rebelles sont tués.

L’entêtement de l’UPC et la tentative d’entraver la tenue du dialogue de Khatoum

Qu’est ce qui aurait motivé l’UPC à empêcher les célébrations des Journées mondiale de l’Alimentation et de la Femme Rurale  à Bambari alors que le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra venait à peine de donner la date et lieu où doit se tenir le dialogue avec les groupes armés ?  Qui serait le véritable commanditaire de ce coup-bas d’une extrême flagrance ? Certainement ces éléments égarés de l’UPC sont dupés par des mercenaires venus des pays limitrophes du nord de la RCA dans le but de bloquer les négociations de Khartoum. Le sujet du pétrole dont l’écoulement vers le Tchad serait entrain de tarir et dont le Tchad veut profiter de la réserve pétrolière centrafricaine serait aussi l’une des causes des agitations des rebelles qui se multiples dans le pays.

La fédération de Russie et le gouvernement du Soudan qui ont emboité les pas à l’initiative de l’Union Africaine, mettent tout en œuvre pour la tenue effective des pourparlers de Khartoum ; c’est l’aboutissement d’un long processus entrepris par la Russie et le Soudan avec les groupes armés. Certains signataires de l’accord de Khartoum d’aout 2018 respectent leurs engagements mais  l’UPC s’entêtent encore peut-être parce qu’elle à des soutiens multiformes.

Vaille que vaille, l’UPC et les autres groupes armés doivent se rendre à Khartoum le 24 janvier 2019 pour discuter avec le gouvernement centrafricain. Aucun groupe ne doit être mis à l’égard du fameux dialogue de Khartoum. Ce sera un rendez-vous historique et des derniers acquis .

Le peuple centrafricain doit se lever pour dire NON aux ennemis de la paix et à ceux qui veulent empêcher la tenue du dialogue de Khartoum le 24 janvier prochain.

N’en déplaise à qui veut l’entendre «  le choix de la paix doit l’emporter sur tout autre choix ».

Térence Gavenne.