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Les événements de Bambari qui ce sont déroulés dans la période du 9 au 12 janvier 2019, sont devenus une actualité quotidienne, illustrée par des rumeurs que certaines personnes utilisent à des fins politiques.

Tout a été planifié depuis décembre 2018.

Ce qu’il savoir ce que tout a été planifié en décembre 2018. Si le plan était respecté et le coup réussi, le schéma était de neutraliser les délégations présidentielles et gouvernementales, voire les abattre et le tout serait mis sur le compte de l’UPC alors que tout a été planifié en décembre 2018 entre des chefs mercenaires appuyés par certains pays tels que la France, le Tchad, le Qatar qui, pour ce faire, ont contribué en ressources humaines, matérielles, logistiques et matérielles.

Quelques jours avant la célébration de la Journée Mondiale de l'Alimentation, les FACA disposaient d'une information concernant des provocations. La MINUSCA était aussi informée et a promis d'assurer la sécurité des personnes venues à la fête. Le chef du contingent portugais a personnellement promis que la MINUSCA détruirait tout groupe armé qui tenterait de perturber la fête.

La donne a changé à cause de la présence des diplomates et autres personnalités étrangères à Bambari. Surtout l’absence du président de la République, à Bambari le 10 janvier à tout remis en cause.

Des FACAS dans les rues de Bambari

Les attaques du 9 au 10 janvier…

Mardi 08 et Mercredi 09 janvier…

Des tirs d’armes ont retenti dans la nuit jusqu’au matin du mercredi 09 janvier ; des scènes de combats ont eu lieu du matin jusqu’à midi vers PK3 sur l’axe de Bria où les FACA sont aux prise avec des mercenaires qui tiennent coute que coute à perturber les célébrations de la JMA ;

Dans la nuit du 9 au 10 janvier, des tirs ont retenti dans les quartiers de la ville. Ce sont des mercenaires et des bandits dan estimés à plus de 150 personnes qui sont entrés dans la ville des côtés Nord et Nord-est. Un fait curieux – ils n'ont pas été arrêtés au niveau de check point, et n'ont pas eu de résistance. Après avoir passé les contingents onusiens, les mercenaires venus du côté Nord se sont approchés du centre-ville. Là, à l'aube du 10 janvier, un combat  a été entrepris par des policiers qui protégeaient la Mairie et le poste de police. L'équipe des forces spéciales de la garde présidentielle et des FACA a avancé de sa base pour aider et a réussi à défendre la Mairie jusqu'à l'évacuation des fonctionnaires et des invités de la JMA.

À l'autre bout de la ville, les soldats centrafricains ont évacué de la résidence du préfet des ministres qui sont venus à Bambari pour la fête. L'évacuation s’est déroulée  sous des tirs des bandits, mais grâce à la formation reçue des instructeurs russes, ils ont  réussi à éviter des pertes en vie humaine .

Grâce aux actions du policier Nguimale Muller et de ses compagnons d'armes , il a réussi à évacuer des gens qui étaient à  la Mairie, mais cela a coûté la vie à deux policiers. Une fois que les ministres et les fonctionnaires ont été évacués de la ville, les troupes loyalistes centrafricaines sont revenues pour aider leurs frères d'armes à protéger Bambari contre les mercenaires. Vers 13h, les FACA, la police, la gendarmerie ont commencé une contre-offensive. Grâce aux actions coordonnées des soldats, ils ont réussi à occuper les zones sous contrôles des mercenaires et à faire un nettoyage dans la ville.

Les tirs ont presque cessé vers 19h. Les citoyens s’interrogent : où étaient ceux qui ont promis d'assurer la sécurité des civils et qui sont payé avec l'argent de la communauté internationale pour faire ce travail ?  Les casques bleus de la MINUSCA  sont apparus au dernier moment.

Le samedi 12 janvier, dans l’après midi, le village Bokolobo situé à 60 km de Bambari est tombé suite à une opération conjointe des casques bleus de la MINUSCA mettant en déroute des mercenaires qui étaient à Bokolobo. Mais des habitants de Bokolobo ont payé les frais avec la destruction d’une dizaine de maisons suite aux frappes des forces onusiennes ; un acte qui a suscité de vifs mécontentements du coté des habitants de Bokolobo.

La situation sécuritaire demeure encore précaire à Bambari et ses environs.

Husseini Mahamat

 

 

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